SST : ce qui change avec l’ANI de décembre 2020
S’il faut retenir un élément de l’accord national interprofessionnel de décembre 2020, c’est l’importance de la prévention primaire en SST (santé-sécurité au travail) placée au cœur des négociations. Cet ANI a principalement pour but d’inscrire au Code du travail le renforcement de la prévention des risques professionnels, du suivi de santé au travail, mais aussi de réaffirmer les responsabilités de l’employeur.
Les objectifs de l’ANI de décembre 2020
Mieux vaut prévenir que guérir, c’est un adage plus vrai que jamais. Lors de l’accord national interprofessionnel de décembre 2020, les organisations syndicales de salariés ont voulu mettre la question de la prévention et de la qualité de vie au travail au centre des préoccupations.
Prévention primaire opérationnelle plus proche des réalités du terrain
Des risques classiques aux risques émergents, sans oublier les risques psychosociaux, la prévention primaire s’intéresse aux conséquences d’une ambiance de travail nocive en évaluant les dangers pour l’Homme. La prévention primaire désigne les mesures mises en place pour anticiper ces risques et diminuer leur incidence au maximum, de façon à réduire le nombre de cas. Le but est de réduire les facteurs de stress en amont, en agissant sur les pratiques managériales, sur l’organisation du temps de travail et des process en eux-mêmes ou encore les conditions de travail. Cette amélioration va aussi s’inscrire dans la continuité des actions d’amélioration des normes ISO.
Qualité de vie au travail en lien avec la SST
Des mesures de prévention individuelle viennent en complément des mesures collectives et s’inscrivent dans un processus d’amélioration globale d’amélioration de la qualité de vie au travail. Par exemple, des actions de soutien psychologique et d’échange bienveillant peuvent être mises en place, ainsi que l’adaptation des postes de travail en fonction de spécificités individuelles.
Par exemple, il peut s’agir d’éclairages déficients, de risque de toxicité, du transport de charges inadaptées, de gestes répétés ou encore de stress : la grande variété des activités du domaine aérien demande cependant une expertise globale et du recul pour évaluer ces risques du mieux possible.
Offre de service de prévention et de santé au travail interentreprises (SPSTI) efficiente et de proximité
L’ANI de décembre 2020 a aussi réaffirmé les responsabilités de l’employeur, en particulier pour améliorer la généralisation de la prévention, mais d’une prévention adaptée aux spécificités du milieu, ainsi que le déploiement plus rapide des mesures sur le terrain.
Avec la crise sanitaire du coronavirus Covid-19, de nouvelles sources de stress et de risques sont apparues et nécessitent des réactions immédiates. La prolongation de l’état d’urgence et la pression exercée sur les entreprises, notamment celles du transport aérien dont les mesures de SST sont déjà drastiques, aggravent également le risque psychosocial (RPS). Comme le rappellent les experts, la prévention primaire est la seule capable de s’attaquer aux causes réelles des RPS : la formation par exemple reste un outil essentiel dans ce contexte particulièrement tendu.
L’expertise d’AéroSuretéConsulting
Avec les gestes barrière et les mesures de distanciation physique préconisés par le gouvernement dans la gestion de la crise Covid-19, repenser l’espace de travail, la circulation et l’utilisation des équipements est nécessaire. Mais comment faire sans dégrader la qualité de vie des employés au travail ?
Le DUERP
L’obligation d’établir un document unique d’évaluation des risques professionnels (DUERP) impose aux employeurs de compiler chaque année leur propre évaluation des risques éventuels dans leur société, ainsi que les mesures qui ont été mises en place pour améliorer la SST des collaborateurs. Lors de chaque nouvelle embauche, création de nouveaux services ou achat de nouveaux équipements, le DUERP doit être mis à jour.
Les mesures à renforcer suite à l’ANI de décembre 2020
Avec la réaffirmation de l’importance de la prévention primaire suite à l’ANI de décembre 2020, pour mieux déterminer en amont les risques pour la santé et la sécurité du personnel aérien, l’audit par des experts du secteur aérien est indispensable, afin de se mettre en conformité avec la nouvelle démarche qualité de vie au travail imposée par le Code du travail. L’avantage de faire appel à une société de consulting spécialisée dans le secteur aérien telle qu’AéroSuretéConsulting, c’est qu’elle dispose de toute l’expertise et l’expérience nécessaires pour évaluer et analyser les risques en amont.
Cet audit permettra d’avoir un aperçu à l’instant T des conditions de travail, de les analyser puis de proposer des solutions sur-mesure, de les déployer et de suivre leur efficacité. Il peut s’agir d’actions de formation du personnel au sol ou en vol, de la diffusion de nouvelles consignes de travail, ou encore de moderniser les équipements et les conditions de travail, voire d’envisager un réaménagement des locaux par exemple.